La démarche
Une seconde vie…
“ Nous étions entreposés dans cette grande malle au fond du grenier, sans jamais aucun regard de quelqu’un. Aujourd’hui, c’est la première fois que l’on revoit la lumière du jour depuis peut-être une ou deux décennies. On nous pose là, sur cette table de brocante au milieu du tas d’autres objets. Un bruit sourd de personnes qui marchandent, des trésors à tous les coins de table, une ambiance joviale. Soudain, on attire l’attention d’une jeune femme. Elle se renseigne sur notre histoire, notre vécu, puis s’exclame chaleureusement “Je les prends!”. Un espoir renaît en nous, être considérés à notre juste valeur. Cette couturière nous offre un agréable décapage au savon de Marseille, avec tout le respect qu’elle nous accorde. La transformation prend forme, nous sommes découpés, retaillés, cousus puis revendus. Elle nous offre la chance de vivre une seconde vie, remplie de rires d'enfants et de bonheurs en famille... “
L’Upcycling
Une démarche responsable
"Le surcyclage est l'action de récupérer des matériaux ou des produits dont on n'a plus l'usage afin de les transformer en matériaux ou produits de qualité ou d'utilité supérieure. Il s'agit donc d'un recyclage « par le haut ». "
La principale différence avec le recyclage est qu’un produit recyclé implique un processus industriel qui transforme par traitement mécanique et/ou chimique des déchets afin d'obtenir une nouvelle matière première.
J'ai crée Un Trésor dans ma Malle sur ce concept : faire du neuf grâce à de l'ancien.
Les vêtements d'occasion troués, tâchés ou âbimés sont récupérés pour être recousus afin de créer de nouveaux articles.
Protéger notre environnement
Les vêtements du commerce sont majoritairement composés de coton et de polyester.
La production de coton nécessite beaucoup de pesticides et d’eau. Pour confectionner un tee-shirt, le coton a besoin de 2700 litres d’eau soit la consommation d’eau d’un Français pour 17 jours.
Quant au polyester, il est fabriqué à base de pétrole après avoir eu recours à plusieurs étapes chimiques, ce qui fait grimper la note de l’empreinte carbone.
Enfin, l'étape des imprimés et teintures fabriqués avec des métaux lourds (mercure, plomb, cuivre...) pollue également. Déversés dans la nature, ils abîment les ressources naturelles de la planète.
Saviez-vous par exemple que 70% des cours d'eau en Chine sont pollués à cause de l'industrie textile?
Toute étape confondue, l'industrie textile émet 1,2 milliards de tonnes de gaz à effet de serre par an, soit plus que le trafic aérien et maritime mondial. Chaque seconde, l’équivalent d’un camion-poubelle de textiles est enfoui ou brûlé.
Proposer des articles crées à partir d'anciens tissus est pour moi l’occasion de contrer les industries textiles si néfastes.